Rendez-vous le lundi 14 mars à 14h dans la cour principale du lycée Gambetta : plantation d’arbres !
Le lycée Gambetta participe au « Plan Arbres » de la Région Hauts-de-France dont le but est de favoriser la biodiversité et lutter contre les effets du réchauffement climatique, limiter les îlots de chaleur, améliorer la cadre de vie…
18 arbres ou arbustes vont être plantés avec le soutien de la Région :
15 arbres et arbustes fruitiers : un cognassier, un néflier, un mûrier blanc, un églantier, deux pommiers, deux groseillers, trois noisetiers communs, quatre framboisiers.
mais aussi 3 arbres appréciés pour leur aspect : 1 chêne rouge d’Amérique, 1 érable pourpre nain, 1 noisetier tortueux.
Ces arbres viendront enrichir l’environnement du lycée, qui comporte déjà des sujets anciens, tilleuls, érable, les majestueux épicéa de Serbie et ginkgo biloba, mais aussi des plantations plus récentes : pommier choupette et liquidambar plantés en souvenir de notre collègue agent décédé en 2021 : Claude Portenart.
Les lieux de plantations seront l’ancienne cour d’honneur, la patio de la restauration, la cour du CDI (ancienne cour du petit lycée) et l’ancien jardin de l’infirmerie (bâtiment administratif). Certains arbres seront placés dans des bacs dans un premier temps. En effet, nous attendons une troisième phase de travaux qui devrait décider de l’aménagement de la cour centrale et de la cour du CDI.
Pour toute demande d’information, s’adresser à Mme Dumont, enseignante de mathématiques et coordinatrice du projet Arbres et du jardin en permaculture.
Le 14 mars 2022 : une date à retenir
Cette date signifie et signifiera pour beaucoup la fin du port du masque – excepté dans les transports et dans le milieu hospitalier – ainsi que la suspension du passe vaccinal. Mais pas que ! « Ah bon ? », diront certains. « Quoi de plus ? », rétorqueront d’autres.
Pour les jardiniers de 2022, c’est le dernier jour pour replanter arbres et arbustes en pleine terre ou en pots. Après, l’enracinement n’est plus garanti puisqu’il n’a échappé à personne que Dame Nature se réveille.
L’équipe du jardin du Lycée Gambetta a profité de ce moment propice pour réaliser la seconde phase du plan « Arbres », initié par la Région Hauts de France. La candidature de notre lycée a été retenue pour 18 arbres et arbustes afin de développer et favoriser la biodiversité au sein du lycée. Cette démarche n’avait pas manqué d’être soulignée et encouragée en octobre 2021, par Madame V. Petit, députée du Nord, lors de l’inauguration de l’exposition « Dessine-moi l’écologie» et de l’exposition des d’œuvres choisies par les élèves et prêtées par le Muba. L’événement était le point d’orgue de la semaine culturelle « Voir l’avenir en Vert », qui, malgré le contexte sanitaire particulier, avait tout de même pu voir le jour grâce à l’opiniâtreté des acteurs dudit projet. La direction a permis à l’équipe du jardin de s’y associer et de célébrer ainsi son annuelle fête de la récolte.
Mais, revenons à cet après-midi du 14 mars vers 14h15. Accompagnés par M. Wattier et deux préparatrices de SVT, les élèves de Terminale SVT 4 ainsi que deux éco-délégués ont été les acteurs de l’événement sous l’œil attentif de Mmes Bensabri et Dumont et de MM. Fimbel, Castelain et Wattier, enseignants et CPE.
Après un rappel du fonctionnement des arbres et des plantes puis de l’examen des tussilages dont le tapis floral jaune vif orne la cour devant le CDI, des explications sur les spécificités de la culture en bacs ont été données. Après la théorie, place à la pratique avec le rempotage du néflier, après un bref historique et l’énoncé de ses caractéristiques botaniques. Deux livres de référence ont aussi été présentés.
Ensuite, changement de théâtre d’opérations. Voilà quatre ans qu’il a été décidé de laisser cet espace en friche afin de pouvoir étudier l’évolution d’un milieu où l’homme limite ses interventions. Depuis la rue des Quais, la petite troupe s’est donc rendue au jardin de la cantine où un examen de la flore sauvage colonisatrice a été effectué. Pissenlit, consoude, laiteron maraîcher, porcelle enracinée, panais sauvage, lampsane commune, vergerette du Canada côtoient le romarin, la lavande, les rosiers et deux saules plantés lors de la création de cet espace. S’est ensuivi le creusement du trou puis la plantation de l’érable pourpre nain auquel un peu d’air a été donné avec un petit élagage des saules qui commencent à créer une colonie. Pas d’inquiétude ! Les nouveaux rameaux serviront à un tressage pour les plantes grimpantes du jardin en respectant l’adage :« Rien ne se perd » qui accompagne toute intervention en permaculture…